Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mayres en cartes postales
Mayres en cartes postales
Derniers commentaires
24 décembre 2007

Un début d'histoire



            MONOGRAPHIE
        DE LA PAROISSE DE MAYRES
                              
    D'après certains étymologistes, Mayres viendrait du celte et
signifierait prairies ou canaux qui arrosent les prairies. Un coup
d'œil d'ensemble paraît contredire cette étymologie : la lande abonde
à Mayres, mais non la prairie.
    Plus vraisemblablement c'est au datif latin Matribus, aux Mères,
que Mayres doit son nom.
    Sous le paganisme, Mayres déifia « les Mères ou Génies de Bel »
(le Soleil), comme d'autres pays aux alentours déifièrent le Suc de
Brison, les crêtes du Tanargue et tous les grands phénomènes de la
Nature.
    Cette déification des Mères ne doit pas nous surprendre, puis-
qu'on a trouvé à Crossillac, près de Villeneuve-de-Berg, un autel
dédié aux déesses mères Obelenses. L'endroit où a été découvert
l'autel des Mères Obelenses ou génies de Bel était, il y a peu d'années
encore, un lieu de pèlerinage : on y venait implorer la pluie.
    Au mont Auxois, près de Dijon, on a mis au jour tout récemment
« un bas relief mesurant 1,70 m, sur lequel figuraient trois déesses
mères, accompagnées de quatre enfants » .
    Mayres imita ces pays et comme eux honora la Maternité. Le mo-
bilier culturel employé à cet effet était peu compliqué : un autel en
pierres grossièrement sculptées, sur lequel coulait de temps en temps
le sang d'un agneau ou d'un chevreau devait en faire tous les frais.
    Ce monument gallo-romain se dressait, à coup sûr, sur le mamelon
du vieux Mayres, que couronna plus tard la forteresse des Montlaur.
    Même de nos jours, ce point reste lieu de pèlerinage : on y vient
implorer la pluie ou le beau temps, suivant le besoin, en s adressant
non plus aux Mères, mais à Saint-Médard, évêque de Noyon.

Publicité
Commentaires
Mayres en cartes postales
Publicité
Archives
Publicité